Par Alexandre Desjarlais
Gilles Courteau, le commissaire de la Ligue de Hockey Junior du Québec (LHJMQ), déclarait le 31 août dernier que le Canadien ne faisait pas sa part afin de promouvoir le talent québécois dans sa ligue. Formellement, il accuse l’équipe montréalaise de nuire au développement des jeunes joueurs et de la LHJMQ en n’ayant pas assez de dépisteurs dans la ligue.
Mais Courteau ne semblait pas réaliser que le Canadien, en repêchant Louis Leblanc au premier rang en 2009, allait faire une immense faveur au Junior de Montréal et à la LHJMQ.
Leblanc savait avant son repêchage qu’il allait rejoindre les rangs de l’équipe de l’Université Harvard à Boston pour au moins une année avant de prendre décision sur son avenir. Les droits d’utilisation du jeune joueur de Pointe-Claire appartenaient à ce moment aux Saguenéens de Chicoutimi, par contre une transaction a envoyé ses droits au Junior de Montréal le 5 juin dernier.
Cet échange allait piquer l’intérêt des Montréalais pour le Junior de Montréal, puisqu’un premier choix du Canadien allait jouer pour une équipe junior compétitive dans une ville où l’on ne vit que pour le tricolore.
Imaginez! Les gens de Montréal pourront désormais suivre le développement d’une future vedette locale, dans un club junior de la région et qui évoluera pour l’équipe professionnelle de Montréal!
Comme scénario, ça ne peut qu’être bénéfique pour la LHJMQ de Courteau. La présence de Leblanc avec le Junior moussera la vente de billets, de marchandise et de gilets à l’effigie de l’équipe en plus d’ouvrir une fenêtre sur une ligue qui a grandement besoin d’un coup de marketing.
C’est pourquoi il est extrêmement important que Leblanc ne perce pas l’alignement du Canadien dès cette année comme tant d’amateurs l’espèrent. Ça ne serait pas bénéfique à son développement, car il n’aurait pas suivi les étapes nécessaires pour être un joueur complet dans la LNH.
Aussi, parce que la LHJMQ ne peut pas se permettre de perdre un joueur de sa trempe, un joueur qui pourrait ramener la coupe du président dans la région de Montréal pour la première fois depuis 1993. Une coupe chez le Junior dès cette année pourrait générer beaucoup de revenus pour la ligue dans les années à venir.
Il faut dire que les équipes juniors dans la grande région métropolitaine n’ont jamais été gage de succès dans les 40 dernières années. La dernière équipe à avoir plié bagage, le Rocket de Montréal en 2003, n’a été en opération que pour 4 ans et a quitté pour l’Île du Prince-Édouard.
En 1998, après 27 ans de succès relatif, le Titan de Laval a dû déménager à Acadie Bathurst parce que l’amphithéâtre était rendu vétuste par rapport au reste de la ligue.
La longévité d’une équipe vient avec l’intérêt de son public et cet intérêt arrive avec les victoires, ainsi que des championnats. C’est pourquoi le Titan est resté en place aussi longtemps, puisque l’équipe a été championne de la LHJMQ 4 fois entre 1984 et 1993 et s’est rendue à la finale de la coupe mémorial en 1994.
Si Courteau veut que sa ligue ait du succès, la présence de jeunes provenant de la LHJMQ chez le Canadien peut certainement aider, mais le succès premier d’une équipe découlera toujours la présence d’une équipe compétitive sur la glace. Les gens ont une certaine fierté à encourager une formation gagnante après tout...
Par contre, le commissaire de la LHJMQ est un peu mal informé par rapport aux jeunes qui quittent sa ligue une fois leurs stages juniors complétés. Le bleu blanc rouge compte plusieurs autres joueurs qui sont au camp d’entraînement du Canadien et qui sont membres ou ont été membres d’équipes de la LHJMQ. Ils n’ont pas tous été repêchés, mais l’important dans tout ça c’est qu’ils fassent parties de l’organisation du Canadien de Montréal.
Philippe Lefebvre, coéquipier de Louis Leblanc chez le Junior, Gabriel Dumont, Olivier Fortier, Jimmy Bonneau, David Desharnais, Mathieu Carle, Frédéric St-Denis, Marc-Antoine Desnoyers, Nicholas Champion, Alexandre Picard, Benoit Pouliot et Maxim Lapierre tous francophones ou québécois qui ont été formés par le système de la LHJMQ.
Ce ne sont certainement pas de futurs marqueurs de 100 points par saison, mais c’est tout de même des francophones qui ont eu l’honneur d’être repêchés par le Canadien ou invités à se joindre à leurs rangs.
D’ailleurs, durant son point de presse, Gille Courteau affirmait : « Les gens du recrutement de la ligue me disent de me préparer. Il n’y aura pas de vedette montante… » Il sait que le problème ne tient pas seulement du Canadien. Donc, ne serait-il pas important de trouver un autre bouc émissaire en mettant le blâme du sous-développement des jeunes joueurs de talent sur Hockey Québec?
---Gilles Courteau, le commissaire de la Ligue de Hockey Junior du Québec (LHJMQ), déclarait le 31 août dernier que le Canadien ne faisait pas sa part afin de promouvoir le talent québécois dans sa ligue. Formellement, il accuse l’équipe montréalaise de nuire au développement des jeunes joueurs et de la LHJMQ en n’ayant pas assez de dépisteurs dans la ligue.
Mais Courteau ne semblait pas réaliser que le Canadien, en repêchant Louis Leblanc au premier rang en 2009, allait faire une immense faveur au Junior de Montréal et à la LHJMQ.
Leblanc savait avant son repêchage qu’il allait rejoindre les rangs de l’équipe de l’Université Harvard à Boston pour au moins une année avant de prendre décision sur son avenir. Les droits d’utilisation du jeune joueur de Pointe-Claire appartenaient à ce moment aux Saguenéens de Chicoutimi, par contre une transaction a envoyé ses droits au Junior de Montréal le 5 juin dernier.
Cet échange allait piquer l’intérêt des Montréalais pour le Junior de Montréal, puisqu’un premier choix du Canadien allait jouer pour une équipe junior compétitive dans une ville où l’on ne vit que pour le tricolore.
Imaginez! Les gens de Montréal pourront désormais suivre le développement d’une future vedette locale, dans un club junior de la région et qui évoluera pour l’équipe professionnelle de Montréal!
Comme scénario, ça ne peut qu’être bénéfique pour la LHJMQ de Courteau. La présence de Leblanc avec le Junior moussera la vente de billets, de marchandise et de gilets à l’effigie de l’équipe en plus d’ouvrir une fenêtre sur une ligue qui a grandement besoin d’un coup de marketing.
C’est pourquoi il est extrêmement important que Leblanc ne perce pas l’alignement du Canadien dès cette année comme tant d’amateurs l’espèrent. Ça ne serait pas bénéfique à son développement, car il n’aurait pas suivi les étapes nécessaires pour être un joueur complet dans la LNH.
Aussi, parce que la LHJMQ ne peut pas se permettre de perdre un joueur de sa trempe, un joueur qui pourrait ramener la coupe du président dans la région de Montréal pour la première fois depuis 1993. Une coupe chez le Junior dès cette année pourrait générer beaucoup de revenus pour la ligue dans les années à venir.
Il faut dire que les équipes juniors dans la grande région métropolitaine n’ont jamais été gage de succès dans les 40 dernières années. La dernière équipe à avoir plié bagage, le Rocket de Montréal en 2003, n’a été en opération que pour 4 ans et a quitté pour l’Île du Prince-Édouard.
En 1998, après 27 ans de succès relatif, le Titan de Laval a dû déménager à Acadie Bathurst parce que l’amphithéâtre était rendu vétuste par rapport au reste de la ligue.
La longévité d’une équipe vient avec l’intérêt de son public et cet intérêt arrive avec les victoires, ainsi que des championnats. C’est pourquoi le Titan est resté en place aussi longtemps, puisque l’équipe a été championne de la LHJMQ 4 fois entre 1984 et 1993 et s’est rendue à la finale de la coupe mémorial en 1994.
Si Courteau veut que sa ligue ait du succès, la présence de jeunes provenant de la LHJMQ chez le Canadien peut certainement aider, mais le succès premier d’une équipe découlera toujours la présence d’une équipe compétitive sur la glace. Les gens ont une certaine fierté à encourager une formation gagnante après tout...
Par contre, le commissaire de la LHJMQ est un peu mal informé par rapport aux jeunes qui quittent sa ligue une fois leurs stages juniors complétés. Le bleu blanc rouge compte plusieurs autres joueurs qui sont au camp d’entraînement du Canadien et qui sont membres ou ont été membres d’équipes de la LHJMQ. Ils n’ont pas tous été repêchés, mais l’important dans tout ça c’est qu’ils fassent parties de l’organisation du Canadien de Montréal.
Philippe Lefebvre, coéquipier de Louis Leblanc chez le Junior, Gabriel Dumont, Olivier Fortier, Jimmy Bonneau, David Desharnais, Mathieu Carle, Frédéric St-Denis, Marc-Antoine Desnoyers, Nicholas Champion, Alexandre Picard, Benoit Pouliot et Maxim Lapierre tous francophones ou québécois qui ont été formés par le système de la LHJMQ.
Ce ne sont certainement pas de futurs marqueurs de 100 points par saison, mais c’est tout de même des francophones qui ont eu l’honneur d’être repêchés par le Canadien ou invités à se joindre à leurs rangs.
D’ailleurs, durant son point de presse, Gille Courteau affirmait : « Les gens du recrutement de la ligue me disent de me préparer. Il n’y aura pas de vedette montante… » Il sait que le problème ne tient pas seulement du Canadien. Donc, ne serait-il pas important de trouver un autre bouc émissaire en mettant le blâme du sous-développement des jeunes joueurs de talent sur Hockey Québec?
Alexandre Desjarlais fut exposé au phénomène du Canadien de Montréal dès un jeune âge, depuis il a développé une passion presque obsessionnelle pour le hockey en général.
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